Une grue et trois employés. C’est tout ce dont Kurt Gerimont a besoin pour équiper de nombreuses maisons de toits plats dans le Limbourg et dans l’est du Brabant flamand. En tant que chef d’entreprise, il monte encore lui-même sur le toit et il le fait très consciemment. « J’adore être sur le toit avec mes collaborateurs. »
Comment avez-vous commencé à travailler comme couvreur ?
Je connais le métier de couvreur de couvreur depuis toujours. Mon père et son frère dirigeaient une entreprise familiale spécialisée dans le zinc. Nous nous occupions des finitions, des gouttières et des lucarnes pour une quarantaine de collègues couvreurs.
Dès l’âge de seize ans, je les rejoignais sur le toit à chaque fois que j’étais en vacances. À l’époque, j’ai suivi une formation de dessinateur technique et j’ai obtenu mon diplôme, mais travailler sur un toit était dans mes gènes. Quand mon père a indiqué qu’il y avait beaucoup de travail, je me suis lancé.
Dès que j’ai travaillé dans l’entreprise, j’ai rapidement voulu faire plus que de la zinguerie. J’ai envisagé les choses de manière plus large et j’ai aussi voulu faire des travaux de toiture. J’ai persévéré et nous avons rapidement eu beaucoup de travail dans ce domaine également.
À 28 ans, j’ai franchi une nouvelle étape : j’ai racheté les parts de mon oncle et j’ai travaillé d’arrache-pied pour poursuivre le développement de l’entreprise familiale et en faire ce qu’elle est aujourd’hui.
Dans quelle mesure êtes-vous satisfait de ce choix ?
Toujours très satisfait. Cela a beaucoup à voir avec la spécialisation que nous avons choisie. Nous nous sommes lancés dans les toits plats. C’était le bon choix : il n’y a pas beaucoup de spécialistes, la demande de toitures en EPDM continue d’augmenter et c’est aussi un travail très rentable.
Ce travail présente-t-il des inconvénients ?
Lorsqu’on possède sa propre entreprise, on a évidemment plus de responsabilités, mais je ne parlerais pas vraiment d’inconvénient. Le travail est surtout plus varié : achat de matériel, remise en ordre de la paperasse... Et puis, quand on travaille à quatre sur le toit au soleil, cela ne fait aucun doute : c’est et ça restera toujours un super job !
Êtes-vous actuellement à la recherche de collaborateurs ?
Non, nous travaillons délibérément à quatre. Si nous étions plus nombreux, je ne pourrais plus monter moi-même sur le toit et c’est précisément ce que j’aime. Ensemble, nous formons une machine bien huilée. Je travaille avec des collègues qui ont 13 voire 16 ans d’expérience dans le métier. Au fil des ans, nous sommes devenus bien plus que des collègues…
Recommanderiez-vous à des jeunes ou à d’autres ouvriers du bâtiment de devenir couvreurs?
Certainement ! Pour ma part, je suis toujours très heureux d’avoir suivi ma passion quand j’étais jeune. C’est un métier très varié. Il y a toujours du travail pour les personnes qui veulent travailler et s’investir. Qu’il s’agisse d’un jeune qui débute ou d’un ouvrier du bâtiment qui aime travailler en hauteur.